Je regrette de ne pas vous avoir convaincu sur la tournée du président de la République en Afrique et, plus particulièrement, sur les grands axes de l'action de la France J'ai pris le soin d'assortir mon propos général de précisions sur l'aide que nous apportons ou que nous comptons apporter aux forces vives de ces pays. Je ne ferai pas de commentaire sur la presse – elle en fait suffisamment – car j'ai pour habitude depuis quelques dizaines d'années de la laisser libre de ses jugements, et il lui arrive de se tromper comme chacun d'entre nous.
Des sanctions visent la junte birmane et, à l'occasion du deuxième anniversaire du coup d'État de février 2021, nous avons renforcé notre pression diplomatique et saisi le Conseil de sécurité dans la perspective de cette échéance ; pour la première fois, à la fin de l'année dernière, une résolution a pu être adoptée sur la Birmanie. Par ailleurs, l'action diplomatique de la France et de certains de ses partenaires se poursuit ; j'ai eu l'occasion de parler, il y a seulement un peu plus de huit jours, à mon homologue indonésien, dont le pays préside actuellement l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), laquelle entend jouer un rôle pour amener la junte – le pourra-t-elle ? nous le verrons – à accélérer la transition. Ce sujet fut l'objet principal de notre entretien.