Je ne désarmerai jamais face à la question de l'enfouissement subsurfacique, car elle représente un enjeu civilisationnel trop important. L'héritage que laisse le nucléaire aux générations qui viennent est ma plus grande réserve par rapport à cette énergie.
Je suis persuadé que le subsurfacique pose des problèmes davantage politiques, relatifs à son acceptabilité, que techniques. Refuser de traiter cette question me semble être une faute politique. La thèse que vous présentez comme étant consensuelle fait l'objet de controverses scientifiques. Une dernière fois dans ce débat, je plaide pour que, à l'instar du travail mené par l'Andra – Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs – et le projet Cigéo d'enfouissement profond, nous étudiions, avec la même force et la même technicité, l'enfouissement subsurfacique et sa réversibilité.