Restons attentifs à ne pas conférer une automaticité à une situation dont on ne connaît pas la genèse. L'idée est que lorsqu'un réacteur est à l'arrêt, il n'y ait pas de caractère automatique et que l'exploitant n'ait pas à refaire la démonstration de la sûreté du site en repartant de zéro, comme si l'installation était nouvelle. Cela ne veut pas dire que l'ASN ne fait pas son travail ni qu'elle ne peut pas décider, le cas échéant, un arrêt durable et définitif. Simplement, il faut la laisser jouer son rôle, c'est-à-dire peser les enjeux de sûreté, arrêter ce qui doit l'être et donner des avis de redémarrage lorsque c'est possible. Avis défavorable.