Effectivement, le Gouvernement ne s'est interrogé à aucun moment sur la résilience des centrales face au changement climatique. Cet été, plusieurs centrales d'EDF ont été contraintes de baisser leur production en raison des températures élevées des cours d'eau utilisés pour assurer leur refroidissement. Dans tout le pays, pendant que certains organisent des prières collectives pour faire tomber la pluie, le niveau des nappes phréatiques est inférieur à la normale – 80 % affichent un niveau jugé « modérément bas » à « très bas » – et la sécheresse hivernale que nous subissons ne semble pas vouloir prendre fin. Les épisodes de sécheresse sont appelés à se multiplier et à s'intensifier. La relance du nucléaire et le pari sur 200 ans qu'elle implique supposent, à cet égard, qu'une attention particulière soit portée à ces enjeux.
Aussi, face à la multiplication des événements climatiques extrêmes, des catastrophes naturelles et des sécheresses, nous proposons, par cet amendement, que la résilience des centrales soit au cœur de notre réflexion.