Mme Pouzyreff a tout dit. Si je vous ai fait cette réponse, c'est que l'analyse que vous demandez a déjà été menée et soumise au débat public. C'est bien pour des raisons de sûreté – je m'étonne d'ailleurs d'entendre M. Bex embrasser soudainement la solution la moins sûre pour nos concitoyens – que le stockage en subsurface ne paraît pas aussi efficace que le stockage en profondeur. Par ailleurs, comme vous le savez, la question de la mémoire est également étudiée par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), qui en a fait une de ses pistes de recherche et s'efforce, en collaboration avec des sociologues, de définir une façon de communiquer, dans la durée, sur les lieux où sont stockés les déchets.
Encore une fois, aucun des acteurs de la filière nucléaire ne prend à la légère les questions de sûreté : ces dernières sont traitées très sérieusement – probablement davantage, d'ailleurs, que dans d'autres dossiers sur lesquels j'ai été amenée à travailler dans le cadre de mes fonctions. Je tiens à en témoigner. Je rappelle enfin que la question que vous soulevez fait l'objet d'une littérature abondante – que je tiens à votre disposition – et que ce débat a été définitivement soldé.