Il s'agit aussi de faire un ajout concernant les capacités d'entreposage et de stockage des déchets et matières radioactives. Il est d'autant plus légitime que l'on vous questionne à ce sujet que, sauf erreur de ma part, seule la construction de six EPR – réacteurs pressurisés européens – a été évaluée – pas celle de six plus huit. Or nous sommes déjà confrontés à un manque de solutions en matière d'entreposage : les trois piscines d'Orano de La Hague seront saturées d'ici à 2030, même si l'objectif est d'augmenter leur capacité pour gagner 30 % de place supplémentaire.
Outre cette situation déjà connue, l'éventuelle relance du nucléaire, qui accentuera les besoins, ne devra pas se faire au détriment de la bonne gestion du cycle de vie du combustible. Il est donc proposé d'ajouter cette étude au rapport. Nous voulons être rassurés sur la prise en compte de cette augmentation liée à la construction éventuelle de nouveaux EPR.