Il en est ainsi dans le monde entier. Cela ne signifie pas que nous ne voulons pas nous poser les bonnes questions : est-il opportun d'exploiter tout ce qui peut l'être sur la planète, y compris des plantes issues de la Polynésie française ? Le Gouvernement s'est d'ailleurs engagé à favoriser l'exploitation scientifique de toutes les ressources naturelles des territoires ultramarins ; il accompagne les scientifiques et les laboratoires en ce sens.
Si votre question consiste à demander à titre dérogatoire la reconnaissance de plantes comme médicaments sans passer sous les fourches caudines de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, je suis contraint de vous répondre par la négative, car l'ANSM, comme son nom l'indique, est garante de la sécurité des médicaments. En revanche, si vous nous demandez de vous aider à faire reconnaître au mieux les indications éventuelles de certaines plantes pour certaines pathologies, cela est bien différent : la science fourmille d'idées et nous avons l'intention d'accompagner l'exploitation de la flore polynésienne.