Monsieur le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse, parlons de Parcoursup et du baccalauréat. La campagne 2023 de Parcoursup, lancée en janvier, s'achève. Les élèves de terminale subiront les épreuves de spécialité la semaine prochaine ; leurs notes seront capitales pour leur orientation dans l'enseignement supérieur. Les professeurs vous ont pourtant alerté : des épreuves anticipées en mars n'ont pas de valeur et tronquent gravement l'année scolaire. Les programmes de spécialité, très exigeants, ne peuvent être valablement enseignés en un semestre, alors qu'ils sont conçus pour une année scolaire tout entière. Il s'ensuit que l'acquisition des connaissances attendues est partielle et peu assurée. Les notes attribuées ne peuvent mesurer correctement la maîtrise de ces enseignements. Après les épreuves, les élèves se désintéressent le plus souvent de ces matières, qui ne présentent plus d'enjeu pour eux : l'année scolaire est pratiquement terminée fin mars.
Quant au baccalauréat, réformé par votre prédécesseur, il n'est plus qu'une caricature : jadis…