Introduit dans le texte suite à l'adoption d'un amendement sénatorial, l'article 1er A vise notamment à supprimer le plafond d'énergie nucléaire dans le mix électrique, fixé à 50 %, d'ici à 2035. Alors que l'urgence climatique s'impose de plus en plus à la société, le nucléaire est le meilleur allié des énergies renouvelables pour aller vers une société décarbonée, fondée sur un mix énergétique bas-carbone robuste qui permette d'atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050.
Les décisions prises depuis dix ans en matière de nucléaire, d'abord par les gouvernements du président Hollande, puis par ceux du président Macron, menacent l'héritage du général de Gaulle, qui voulait garantir notre souveraineté énergétique.
Depuis quelques mois, nos concitoyens comme nos entreprises – je pense notamment à celles qui consomment beaucoup d'énergie, comme les boulangeries et les artisans, mais aussi, par exemple, les PME de forge et de fonderie –, paient au prix fort ces mauvaises décisions. Si le nucléaire n'avait pas été sabordé depuis dix ans, la guerre en Ukraine ne menacerait pas des pans entiers de notre économie et le pouvoir d'achat de nos concitoyens. Le temps perdu ne sera jamais rattrapé, mais nous saluons votre prise de conscience – même si elle est bien tardive.