Dans son sixième rapport, le Giec insiste sur la nécessité de disposer d'options financièrement accessibles et rapides à déployer, ce dont le nucléaire est incapable. Un scénario « 100 % renouvelables » n'est pas une utopie : c'est une nécessité, à condition d'avoir le courage d'organiser un grand débat sur la sobriété.
Nous refusons de donner un blanc-seing au délire jupitérien, approuvé dans une grande communion par la minorité présidentielle, la droite et le Rassemblement national. Nous affirmons au contraire qu'il est urgent de planifier démocratiquement une sortie raisonnée et maîtrisée du nucléaire, pensée avec les salariés.
Pour l'ensemble de ces raisons, nous voterons contre le projet de loi.