Il y a un peu plus d'un an, le discours de Belfort du Président de la République dressait les ambitions de la majorité présidentielle en matière de nucléaire. L'heure est venue de concrétiser ensemble ces engagements en actes. L'objectif est simple : accélérer la relance du nucléaire et la construction de nouveaux réacteurs, sans consentir à aucun compromis sur la sûreté. Avec ce texte, nous assumons pleinement notre ambition pour cette filière, là où d'autres voudraient en sortir à tout prix.
Je commencerai par là.
Nous supprimons – enfin ! – le plafond qui limite la part du nucléaire à 50 % dans le mix électrique et la limite de capacité installée ; deux dispositions introduites sous le quinquennat de François Hollande pour affaiblir la filière, sur la base de considérations idéologiques et sur fond d'accord politicien avec les Verts. Pourtant, le nucléaire est une part de notre histoire nationale qu'aucun président de la V
C'est dans un contexte assez similaire à celui d'aujourd'hui – prix de l'énergie qui s'envolent, besoins majeurs d'électrification à assouvir, choix industriels forts – qu'il y a environ cinquante ans, la France prenait ce virage. Le 6 mars 1974, Pierre Messmer annonçait, au 20 heures de l'ORTF (Office de radiodiffusion télévision française), la construction du parc électronucléaire. Celui-ci produit encore aujourd'hui près de 70 % de notre électricité. Pourtant, et j'en ai bien conscience, on touche là à un sujet qui suscite des positions très antagonistes…