Nous aurions pu traiter le sujet de l'endométriose parallèlement à celui des fausses couches. Rappelons que l'endométriose, qui touche une femme sur dix, est la première cause d'infertilité en France.
La stratégie nationale de lutte contre l'endométriose a été mise en place, il y a environ un an, avec des axes bien identifiés. L'un concerne la recherche et l'innovation, notamment pour garantir un diagnostic rapide et éviter ces délais. Il faut aussi communiquer, former et informer, sachant qu'il n'y a malheureusement pas encore de traitement spécifique de l'endométriose.
Le dépistage de l'endométriose est intégré aux consultations de prévention que nous mettons en place. S'agissant du diagnostic précoce, des publications scientifiques font état d'un Endotest. Nous avons demandé à la société concernée de déposer ce test auprès de la Haute Autorité de santé (HAS) pour que nous ayons une évaluation scientifique de sa validité. Il n'y aurait rien de plus dangereux que de diagnostiquer une endométriose à une personne qui n'en serait pas atteinte ou, au contraire, de laisser une jeune femme errer encore plus longtemps parce que la maladie n'aurait pas été détectée. La société n'a toujours pas déposé ce test pour qu'il y ait une évaluation scientifique pertinente. Je m'engage à la solliciter très rapidement pour en connaître la raison et pour savoir comment accélérer sur cette question.
À ce stade et dans ce cadre, un rapport sur le diagnostic précoce de l'endométriose n'apporterait pas grand-chose. En revanche, je m'engage à vous informer sur la stratégie nationale de lutte contre l'endométriose dès que vous me le demanderez. Avis défavorable.