Il vise à prolonger la validité des séances d'accompagnement psychologique qui n'auraient pas pu être utilisées durant l'année civile jusqu'à l'année suivante, sans que les patients soient obligés de fournir de justificatifs administratifs ou médicaux supplémentaires.
En effet, si la fausse couche survient en début d'année, la patiente aura le temps de demander une prise en charge et d'effectuer les séances d'accompagnement psychologique sur une année entière ; toutefois, si elle ressent le besoin de se faire accompagner en fin d'année, la condition de validité, fixée sur l'année civile, réduira sa prise en charge, et il ne lui sera pas possible d'effectuer toutes les séances. De plus, peu de psychologues sont inscrits à ce dispositif, ce qui ajoute un obstacle supplémentaire.
Il ne s'agit nullement de rajouter des séances, ce qui poserait un problème budgétaire, ni d'obliger les femmes à utiliser leurs huit séances, mais bien de permettre aux femmes ayant eu une fausse couche tard dans l'année civile de poursuivre les séances sur l'année suivante, si elles le souhaitent.