Je vais prendre l'exemple de mon département de l'Hérault tout en sachant qu'il vaut pour d'autres départements. Nous subissons de plus en plus d'aléas climatiques pouvant se révéler terribles pour les agriculteurs – je pense en particulier aux viticulteurs, nombreux dans le Biterrois. Périodes de sécheresse, épisodes de gelée noire – l'un d'eux a touché toute la France l'année dernière mais surtout l'Hérault –, inondations – elles furent terribles, toujours dans mon département, en mars dernier – ou grêle créent des conditions d'exploitation de plus en plus difficiles.
Or, depuis sa création, et alors que le taux d'inflation ne cesse d'augmenter, la DEP n'a pas évolué. J'ai bien compris que vous vouliez que nous abordions la question lors de la discussion du PLF, mais nous insistons pour obtenir dès à présent des gages : la valeur maximale du plafond d'épargne doit absolument être augmentée pour coller à la réalité vécue par les agriculteurs qui souhaitent mieux se protéger des aléas climatiques grâce à l'indexation des sommes à épargner à l'indice mensuel des prix à la consommation, arrondie, évidemment, à l'euro le plus proche. Et si nous y insistons, c'est qu'il est important de soutenir nos agriculteurs dès maintenant.