Nous souscrivons globalement à ce qui vient d'être dit concernant les objectifs de cette proposition de loi. Il faut en effet prévenir, cela a été souligné sur presque tous les bancs, les dangers d'une surexposition aux écrans. Puisque l'article 5, que nous abordons à présent, est relatif aux projets éducatifs territoriaux, il nous semble important de dire combien l'exposition aux écrans est trop souvent, pour les enfants, un facteur d'érosion culturelle : elle aboutit à un nivellement par le bas.
Les nouveaux moyens de communication informatique peuvent pourtant être des instruments inégalés de la diffusion de la culture et de la connaissance en même temps que des instruments de divertissement. C'est pourquoi je souhaite, même si c'est un vœu pieux, que les producteurs de programmes, les opérateurs territoriaux, par leur intervention directe ou par l'incitation, et les parents enracinent plus et mieux l'offre dans la diversité culturelle du monde, tout en gardant en mémoire ce qui fait notre personnalité propre, la richesse de nos territoires.
En la matière, une politique limitative ne suffit pas : notre devoir est aussi – même si je rêve peut-être un peu – d'encourager l'enrichissement culturel que permettent les moyens modernes.