En matière de rhétorique, nous avions plutôt l'habitude que les députés de la majorité nous répètent, en radotant, que tout ce qui est excessif est insignifiant ; mais ce n'est pas le sujet qui nous occupe présentement.
Le terme « excessif » porte en lui une difficulté : déterminer ce qui est excessif et ce qui ne l'est pas. Le plus simple – vous parliez justement de simplicité et de clarté, madame la secrétaire d'État – serait donc de ne pas l'intégrer au texte de loi.
Nous avons notre propre cohérence : vous avez mis ce terme partout, nous souhaitons le retirer partout. Le retirer nous semble plus pertinent et plus percutant. Le caractère excessif de l'exposition dépend de la borne que vous fixez ; vous me direz que cela relève du niveau réglementaire, en fonction des études menées. Mais à tout le moins, il importe de savoir ce que représente l'exposition – tout court – de son enfant à un écran et quels sont les moyens de l'éviter ; cela comprend l'exposition passive. C'était l'objectif de l'amendement de M. Cinieri qui mentionnait l'exposition « inappropriée » aux écrans. On le voit, il faut partir de la base, qui n'est pas le caractère excessif, mais l'exposition elle-même.