Nous devons donc avoir cette réflexion, mais l'urgence consiste à redonner du pouvoir d'achat aux Français. La mesure relative au financement de l'audiovisuel public sera sans doute transitoire. Comme l'ont dit la rapporteure pour avis et différents députés de la majorité, nous devons réfléchir pour pérenniser, revoir et réorganiser les missions du service public. C'est un travail de long terme.
On ne peut laisser dire que rien n'a été fait à ce sujet pendant la précédente législature, comme l'a dit M. Delaporte ; c'est complètement faux et c'est presque insultant pour les membres de la commission des affaires culturelles – dont je ne faisais pas partie – qui ont travaillé sur ces sujets. On ne peut pas financer ce service public de la même façon qu'hier et nous devons mener cette réflexion de façon très précise.
J'en viens enfin à l'amendement repris par M. Peu – souvent, les députés qui siègent à gauche de l'hémicycle ne répondent pas aux amendements lorsqu'ils interviennent. Il faut évidemment une adéquation entre le financement et l'inflation : dans la production audiovisuelle, les effets de l'inflation sur les coûts sont importants.