Ensuite se pose la question de l'alimentation. Nous ne sommes pas non plus restés les bras croisés, en disant « les prix alimentaires augmentent, nous ne faisons rien ». Nous avons instauré le trimestre anti-inflation, lequel coûtera plusieurs centaines de millions d'euros aux distributeurs. Nous avons également veillé – vous avez parfaitement raison de le souligner – à ce qu'on ne touche pas à la loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, dite loi Egalim, afin que les producteurs agricoles ne soient pas pénalisés et que ce ne soient pas eux qui, au bout du compte, paient les factures, mais les distributeurs.
Je souhaite que les grands industriels paient également la facture, afin qu'ils compensent en partie les effets de l'inflation. Nous avons ainsi été amenés à demander à renégocier les contrats à la fin du mois de juin, lorsque le trimestre anti-inflation s'achèvera.
Sur les salaires,…