Ma question s'adresse à Mme la ministre de l'Europe et des affaires étrangères.
Demain, mercredi 8 mars, sera la Journée internationale des droits des femmes. D'Olympe de Gouges à Simone Veil en passant par Simone de Beauvoir, notre nation a toujours été à l'avant-garde de la pensée et des combats féministes.
Au mois d'avril 2022, le Président de la République a réaffirmé vouloir faire de l'égalité entre les femmes et les hommes la grande cause de son quinquennat. Notre majorité s'engage aussi dans cette voie en affirmant sa volonté d'inscrire le droit à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution.
En effet, l'actualité démontre que partout où le climat politique se durcit, les droits des femmes sont les premiers bafoués. C'est le cas en Afghanistan, où le régime taliban a interdit toute éducation aux femmes, en plus de les avoir exclues de la vie publique ; en Iran, où certains sont allés jusqu'à empoisonner des centaines d'écolières pour susciter la peur et tenter de faire taire le slogan émancipateur « Femme, vie, liberté » ; en Ukraine enfin, où les Nations unies attestent que les femmes sont victimes de violences sexuelles insupportables de la part de l'agresseur russe.
Fidèle à son histoire, la France peut et doit continuer à jouer un rôle dans la protection des femmes. Madame la ministre, à la veille de cette journée du 8 mars, pouvez-vous réaffirmer ici que la diplomatie française, gardienne historique de la défense des droits de l'homme dans le monde, continuera de s'attacher tout autant à protéger les droits des femmes ?