Ces prénoms sont ceux des femmes qui ont été massacrées par leur compagnon ou ex-compagnon depuis le 1er janvier 2023 – cinq restent anonymes. À la veille du 8 mars, je leur rends hommage dans cette enceinte. Si j'arrive à les nommer une par une dans le temps qui m'est imparti, c'est parce que nous ne sommes que début mars. D'ici à la fin de l'année, cette liste funeste n'aura fait que croître.
Les trois dernières victimes sont décédées le week-end dernier, en l'espace de deux jours. Deux d'entre elles avaient pourtant déjà déposé plainte pour violences conjugales. Aucune de ces femmes n'aurait dû mourir. Seule la main de la justice et de l'action publique peut arrêter cette tuerie.