Quant à nous, notre rôle est de trancher en faveur de l'intérêt de l'enfant, c'est-à-dire, en l'occurrence, de l'intérêt général !
Vous nous dites que si l'on rajoute un tel message – je crois qu'il s'agit en l'occurrence d'un logo, qui alerte quant au danger des écrans pour les enfants – sur les emballages, cela va augmenter considérablement les coûts de production. Franchement, ça m'a presque fait rire ! On ne peut pas dire que changer la place des imprimés sur l'emballage va faire augmenter les coûts de production. Vous parlez aussi de la libre circulation dans l'Union européenne ; sur ce point, Mme la rapporteure vous a répondu.
Mais ce qui m'a le plus fait rire, c'est l'argument écologique. Je n'étais pas prêt ! Vous nous dites qu'il n'y a pas assez de place sur les emballages pour y mettre un logo, et qu'il va donc falloir les agrandir. Mais ce dont nous sommes en train de parler, c'est de l'intérêt des enfants ! Ce que vous disent les industriels – et la manière dont ils rédigent les amendements – va à l'encontre de cette exigence, et je suis pour ma part très défavorable à ce que vous proposez. Je vous le dis franchement : vous défendez ici les intérêts des industriels et non ceux des enfants.