Il y a un problème dans votre rhétorique et votre argumentation, madame la rapporteure. Ce n'est pas parce que nous proposons d'étendre des dispositions jusqu'aux adolescents que nous ne voulons rien faire pour les enfants et les tout-petits ou que nous ne sommes pas conscients des problèmes auxquels ils sont exposés – nous y reviendrons plus tard avec d'autres amendements. Il est clair qu'il y a un problème ! Dino Cinieri soulignait juste qu'on éludait, en termes de santé publique, l'impact des écrans sur les adolescents. C'est dommage, car nous avons justement l'occasion de faire un texte sur le sujet.
Je doute que le mois prochain, votre groupe ou l'Assemblée vous redonne du temps pour présenter un texte qui inclurait cette fois-ci les adolescents – je serais prêt à m'en charger si l'un d'entre vous me donne du temps, et à travailler avec vous sans aucune difficulté !
Je vous assure que l'utilisation excessive des écrans chez les adolescents est ravageuse et entraîne sédentarité, troubles de l'attention, sautes d'humeur, déphasage complet entre le temps de sommeil et le cycle de la journée. Si j'affirme qu'il est regrettable de mettre ce sujet de côté, je ne nie pas du tout les conséquences d'une utilisation excessive des écrans chez les enfants en bas âge.