En effet, cela aurait pu être bien.
Tout comme le précédent amendement, celui-ci propose d'enrichir le rapport remis par le Gouvernement au Parlement. Plusieurs études internationales, notamment anglaises, ont démontré l'impact négatif des réseaux sociaux sur l'état psychologique des enfants, qui connaissent parfois des phases de grave dépression. Nous devons donc faire le bilan des conséquences, en France, de l'utilisation des technologies numériques sur le bien-être et la santé psychique des jeunes, afin de formuler des recommandations à même d'éclairer les débats.
Prenons garde à ne pas être dépassés par les technologies. Il existe de nombreux travaux sur les conséquences de leurs usages – cela a été rappelé tout à l'heure –, mais leurs conclusions mériteraient d'être réunies et mises à jour régulièrement dans le rapport remis au Parlement et prévu par l'article 4. Manifestement, la loi n'évolue pas à la même vitesse que les technologies. Pour que nos enfants soient protégés, il convient d'engager un travail prospectif sur les usages numériques. Tel est le sens de cet amendement qui, nous l'espérons, sera adopté à l'unanimité.