Et, comme je l'ai dit, dans les délais. Je tiens également à rappeler que la pénurie de cet hiver ne concernait pas tout le principe actif mais certaines formes du produit, c'est la transformation de ce principe actif qui faisait défaut.
Rationner l'accès aux médicaments n'est certainement pas le sens de mes propos. Quand j'affirme qu'il faut que les patients en aient réellement besoin pour les obtenir, je ne perds pas de vue que notre pays est un très fort prescripteur et un grand consommateur d'antibiotiques et de paracétamol, quand d'autres préfèrent l'ibuprofène voire l'aspirine. Notre surconsommation d'antibiotiques – par les hommes aussi bien que par les animaux, d'ailleurs – pose un problème majeur, en particulier en matière d'antibiorésistance. Les sociétés savantes médicales le soulignent toutes : il faut mieux prescrire les antibiotiques – j'allais dire qu'« un antibiotique, ce n'est pas automatique », mais vous connaissez par cœur cette maxime.