…et donc les Français, au développement des variants. Et, aujourd'hui, quelle est votre réponse ? Des hausses de prix ! C'est d'ailleurs votre seule réponse, hier comme aujourd'hui : faire subventionner les marges de Big Pharma par la sécurité sociale, soumettre toujours plus la santé au marché et conforter la cause des pénuries au lieu de la combattre.
À l'inverse, nous l'affirmons avec force : non, la santé n'est pas une marchandise ! Non, la maladie ne doit pas servir à faire des profits et la santé publique doit être guidée par d'autres valeurs que celles de la Bourse.
Il y a urgence : urgence à créer un pôle public du médicament ; urgence à instaurer un protectionnisme pour relocaliser les productions en France, même si la Commission européenne ne le veut pas ; urgence à reconstituer des stocks en planifiant les commandes ; urgence à couper la gabegie du crédit d'impôt recherche à ceux qui jouent contre la France ; urgence, si besoin, à défendre notre indépendance et les intérêts fondamentaux de la nation, comme le prévoit le code pénal. En un mot, il y a urgence car entre la Bourse ou la vie, il faut choisir. Nous choisissons la vie.