…contre une seule durant le premier mandat d'Emmanuel Macron – une deuxième étant bientôt prévue. Nous devons tous reconnaître que les phénomènes migratoires évoluent et que nous devons nous y adapter.
Vous estimez qu'il n'est pas possible d'expulser davantage. C'est pourtant possible, à condition de lever certaines protections et de continuer à exercer notre politique diplomatique vis-à-vis des pays de retour, de manière à maintenir une pression et à continuer d'exclure les personnes qui n'ont pas leur place sur le territoire français.
Vous m'interrogez, par ailleurs, sur notre politique en matière d'intégration : elle constitue un élément essentiel du projet de loi élaboré par M. le ministre de l'intérieur et des outre-mer et M. le ministre du travail, du plein emploi et de l'insertion.
L'intégration recouvre deux volets majeurs, à commencer par celui, essentiel, de la langue. Nous pouvons noter des insuffisances en la matière. C'est pourquoi le projet de loi entend aller plus loin concernant l'intégration par la langue.
Le second volet fondamental de l'intégration réside dans le travail : c'est également une composante importante du projet de loi. De même que l'intégration est plus facile pour les jeunes – nous l'avons constaté avec les jeunes Ukrainiens qui ont rejoint les classes françaises –, elle est plus aisée pour les personnes qui ont accès au monde du travail : elles y apprennent certes des compétences techniques, mais aussi la culture française. Ce vecteur d'intégration est essentiel.