Les écarts que nous constatons sont le résultat édifiant des inégalités structurelles relatives à l'emploi des femmes dans le marché du travail. Trois leviers sont susceptibles d'y remédier, que nous pourrons actionner par l'intermédiaire des prochains textes qui nous seront soumis.
Premièrement, les femmes perçoivent des rémunérations inférieures à celles des hommes. À partir de ce constat, nous avons créé l'index de l'égalité professionnelle, sur lequel nous poursuivons le travail.
Deuxièmement, conséquence des stéréotypes de genre, les femmes occupent plus souvent que les hommes des positions socioprofessionnelles moins favorables, dans des secteurs d'activité moins rémunérateurs. Nous devons agir sur la mixité des filières et des métiers, donner aux jeunes filles l'envie de s'orienter vers des secteurs d'avenir, stratégiques, comme le numérique et les sciences, et accompagner les entreprises pour ouvrir leurs portes aux femmes qui se réorientent en cours de carrière. Aujourd'hui même, dans cet hémicycle, avec la DDF, nous recevons quatre-vingts lycéens qui travaillent sur ce sujet. Je vous invite à venir écouter leurs conclusions à seize heures.