Les travaux menés par la présidence de la DDF nous ont permis d'envisager des mesures structurelles à même de corriger ces inégalités, et nous contribuerons à les faire figurer dans le futur projet de loi sur le plein emploi.
Je ne parle pas ici de mesures compensatoires – de mesurettes – qui pourraient combler temporairement ces inégalités, mais bien d'une transformation en profondeur du travail, afin de lui redonner sa fonction première, émancipatrice. C'est l'un des principaux piliers sur lesquels s'appuyer pour atteindre l'égalité réelle entre les femmes et les hommes. Je le répète, ces inégalités sont intolérables et contraires à l'esprit de justice et d'équité.
D'ailleurs, ces inégalités sont le symptôme d'un mal bien plus vaste : les inégalités touchant la valeur travail. En cela, nous différons, chers collègues situés à l'extrême droite ou à l'extrême gauche de cet hémicycle.