Composé d'élus de terrain et d'experts, le COI effectue des travaux transpartisans par nature. Il a formulé des recommandations pour décarboner les transports et renforcer la solidarité entre nos territoires.
À l'occasion de la remise de ce rapport, vous avez présenté un ambitieux plan d'avenir pour les transports, qui prévoit en particulier des investissements massifs dans les infrastructures ferroviaires : 100 milliards d'euros d'ici à 2040. L'effort portera surtout sur le réseau existant, en régénération et modernisation. Dans ma circonscription, une ligne comme celle reliant Saint-Dié-des-Vosges à Nancy, par exemple, pourrait en bénéficier.
Nous nous réjouissons tous ici des engagements pris par le Gouvernement en faveur du train. Vous avez également souhaité que les projets de réseaux express métropolitains puissent créer rapidement de nouveaux liens entre métropoles, communes périurbaines et villes moyennes.
Avec ces annonces, le Gouvernement se situe dans l'écologie de l'action et non de l'incantation. Pourriez-vous nous préciser la place que ce plan d'avenir pour les transports tiendra dans la planification écologique que souhaite le Gouvernement ? Quelle forme législative privilégiez-vous afin de traduire cette ambition pour des transports moins émetteurs de gaz à effet de serre, et selon quel calendrier ?