Ma collègue Christine Pires Beaune a déjà développé mes arguments au soutien de la mesure concernant les veuves d'anciens combattants. J'en profite donc pour revenir sur le débat que nous venons d'avoir sur l'amendement n° 16 que j'ai eu l'honneur de défendre. Tout d'abord, c'est bien la première fois que j'entends Bruno Le Maire saluer le travail de Charles de Courson. Bravo, c'est bien, mais c'est la première fois que je vous entends le faire.
Ensuite, nous étions dans le domaine de l'humain quand vous étiez dans un registre technique et financier : nous ne parlions effectivement pas de la même chose.
Enfin, vous étiez ministre à l'époque où Nicolas Sarkozy était Président de la République et vous savez donc très bien le mal que cette mesure de suppression de la demi-part a fait dans les rangs de la droite républicaine.
Tout cela montre que nous avions plusieurs arguments solides pour adopter cet amendement ce soir. Je tenais à vous le dire franchement.