Nos collègues ont raison de rappeler que, partout sur le terrain – pour ceux qui y vont –, nous sommes interpellés par des personnes qui ne comprennent pas cette mesure qui leur a été imposée de la suppression de la demi-part pour les veufs et pour les veuves.
Vous connaissez l'expression française d'après laquelle on doit protéger la veuve et l'orphelin. Eh bien oui, là aussi, c'est bon sens. Cette mesure n'est pas si onéreuse, si on se souvient qu'elle est destinée à ceux qui ont été frappés par la mort, par la solitude qui en est la conséquence, et qui subissent donc de véritables blessures. Nous nous devons, nous qui représentons la nation, de nous pencher sur leur situation. On nous interpelle régulièrement à ce sujet ; la décision de supprimer cette demi-part a créé un sentiment d'injustice profonde ; nous devons apporter une réponse et réparer cette injustice, pour venir – car c'est aussi à cela que se marque la grandeur de notre pays – au secours des veuves, des veufs et indirectement des orphelins.