En réalité, depuis 1945, jamais la crise de natalité n'a été aussi grave ni aussi lourde ! C'est la conséquence d'une politique qui a tourné le dos aux familles. Pour être honnête, cela ne date pas du dernier quinquennat, plutôt du précédent, mais cette politique se poursuit.
Dans le monde moderne, élever un enfant est incontestablement plus cher que ce n'était le cas par le passé. Je considère donc qu'il faut mettre en place une politique de natalité, c'est-à-dire d'aide à l'arrivée de l'enfant dans le foyer. En même temps, il faut accompagner les familles qui font le choix d'avoir des enfants et augmenter leur pouvoir d'achat. C'est la raison pour laquelle je vous propose d'accorder une part fiscale pleine dès le deuxième enfant. D'abord parce que pour faire le troisième, il faut déjà faire le deuxième ! C'est du bon sens. Surtout, puisque nous parlons depuis plusieurs jours de pouvoir d'achat, je vous indique que cette mesure, pour une famille de classe moyenne avec deux enfants, représente un gain annuel de 560 euros environ ; beaucoup de familles de classe moyenne en ont besoin.