Ce qui me stupéfie dans votre réponse, monsieur le rapporteur général, c'est que vous considérez certains amendements comme insupportables, impossibles à mettre en œuvre, alors que la majorité a elle-même décidé de baisses fiscales – je pense à la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune ou de la taxe d'habitation – qui n'ont pas suscité les mêmes préventions.
Ce qui est en cause dans ce qui est dénoncé ici, c'est la rupture de bon sens absolue qui décrédibilise l'impôt et renforce l'allergie fiscale. Nos collègues demandent tout simplement de rétablir la crédibilité de l'impôt auprès de nos concitoyens.
Je ne vois pas comment on peut repousser d'un revers de main une telle proposition ; je suis convaincu qu'elle renforcerait l'adhésion à l'impôt de nos concitoyens, alors qu'ils ont actuellement le sentiment d'être taxés deux fois de suite. Nous aurons sans aucun doute le même débat sur la TVA et sur la taxe sur l'essence.