Pardon de reprendre la parole, mais je ne voudrais pas qu'un vendredi soir, à vingt-deux heures trente, le projet de loi de finances rectificative déraille : or ces amendements présentent ce risque. Que chacun prenne ses responsabilités, mais que chacun veille aussi à rester cohérent. À tous ceux qui assènent, depuis le début de l'examen du texte, qu'il faut préserver les ressources de l'État, qu'il faut instaurer de nouvelles taxes et de nouveaux impôts pour financer les services publics, les hôpitaux, les collèges et les universités, j'adresse un message clair : vous ne pouvez pas voter un amendement qui prive l'État d'un tiers de ses recettes d'impôt sur le revenu.