Une nouvelle fois, chers collègues de la NUPES, vous tapez sans discernement et de manière assez caricaturale. Selon vous, tous les actionnaires seraient des milliardaires et le capital représenterait forcément le mal.
Il ne faut pas oublier, pour commencer, que 90 % de ceux qui sont actionnaires – d'une manière ou d'une autre – ne sont pas des millionnaires.
Ensuite, je vous rappelle qu'il existe des caisses de rachat qui permettent une certaine liquidité de l'actionnariat salarié. Lorsque survient un événement tel qu'un décès, une naissance, l'achat d'une résidence principale ou encore un mariage, cette somme permet à certains de traverser ces moments importants de la vie de manière sereine sur le plan financier. Et vous voulez taxer cet argent qui n'appartient pas à des milliardaires puisque, comme je l'ai dit, 90 % des personnes concernées sont de petits épargnants.
Une nouvelle fois, les mesures que vous proposez pénaliseraient ceux qui travaillent, qui essaient de se constituer une petite épargne ou qui veulent prendre soin de leur famille. Ce sont bien eux qui seraient punis.