Je comprends la fébrilité de l'extrême droite et de la droite, puisque nos amendements portent précisément sur le cœur du sujet, ce que vous aviez identifié, collègues macronistes, comme l'enjeu de la réforme, c'est-à-dire les ressources de notre système de protection sociale.
Le groupe Rassemblement national soutient l'exonération de cotisations plutôt que l'augmentation des salaires ; vous-mêmes, en favorisant notamment les revenus d'intéressement, préférez ne pas augmenter les salaires. Vous ne voulez pas discuter du fond de ces amendements identiques. Nous voulons débattre de tous nos amendements ; c'est pourquoi il faut ouvrir les séances de samedi et de dimanche, parce que le cœur de cette réforme, c'est la remise en cause de la répartition et du salaire.
Pourquoi voulons-nous soumettre les revenus d'intéressement aux cotisations sociales ? Tout simplement pour rappeler que la cotisation permet de financer le système par répartition. En supprimant l'exonération des revenus d'investissement, nous voulons privilégier les salaires et leur augmentation.