Avis défavorable. À l'instar de Mme la rapporteure générale, je tiens à rappeler que les dividendes sont évidemment taxés et qu'ils contribuent ainsi au financement de notre modèle social et de notre sécurité sociale, par l'intermédiaire de la CSG sur les revenus du capital.
Quoi qu'il en soit, je ne suis pas certain que vous mesuriez les implications de ce que vous proposez ici. Vous affirmez que vous financerez le retour à la retraite à 60 ans – qui coûterait 85 milliards d'euros – à hauteur de 50 milliards grâce à une taxation sur les dividendes. Outre le fait que votre calcul se fonde sur une année exceptionnelle en matière de versement de dividendes, que ferez-vous les années où les entreprises n'en versent pas ? Vous excuserez-vous auprès des Français et leur direz-vous qu'en conséquence ils ne pourront pas partir à la retraite à 60 ans, mais à 62 ans ?