Vous abordez un sujet qui est vraiment capital et que j'ai pu étudier moi-même, ayant été frappé jusque dans ma famille très proche par ces questions de burn-out. J'ai pu vivre la réalité de ce qu'est un burn-out : vous partez le matin en laissant chez vous quelqu'un qui est encore en vie, certes, mais dans un triste état ; vous revenez le soir pour retrouver cette personne prostrée sur le canapé. Il n'y a plus rien dans ses yeux et pendant cinq semaines, dans mon cas, je suis parti tous les matins au boulot en me demandant si j'allais la retrouver vivante le soir. Alors n'allez pas nous parler de burn-out, même à la Macronie. Nous sommes aussi sensibles à ce genre de choses.