Je m'appuie à mon tour sur l'article 24 de la Constitution, tout en m'efforçant de ramener un peu de sérénité dans nos débats. Nous attendons de la présidence, lorsqu'elle exerce son office, qu'elle défende l'institution et les prérogatives des parlementaires, notamment leur pouvoir de contrôle.
Nous posons un certain nombre de questions, auxquelles nous attendons des réponses. Or nous nous accommodons mal de celles qui nous ont été fournies par le ministre à ce stade. Jérôme Guedj va poursuivre son travail de coprésident de la mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale (Mecss). Il sollicitera des documents et des informations que nous demandons depuis longtemps. Il y a quelques semaines, par exemple, nous avons demandé la transmission de l'avis du Conseil d'État.
Un certain nombre d'éléments devaient être portés à notre connaissance, en vertu de notre rôle de législateurs, afin que nous puissions voter en conscience. Sinon, vous vous exposez au risque que le Conseil constitutionnel relève une incompétence négative.