Vous venez de reconnaître le problème et nous sommes désormais d'accord sur le constat. Pourquoi ce problème de financement ? Tout simplement parce que, en 2000, nous devions financer les pensions de 12 millions de retraités et que ces derniers seront 20 millions au cours des prochaines années, soit un quasi-doublement en une génération.
À partir de ce constat désormais partagé – et je m'en réjouis –, le débat porte sur la manière d'y répondre. De notre côté, nous proposons de travailler un peu plus longtemps, en partageant l'effort afin de tenir compte de ceux qui ont commencé à travailler jeunes ou qui ont exercé un métier pénible ; mais nous ne voulons pas augmenter les impôts des Français. De votre côté, vous proposez de répondre au problème de financement en augmentant leurs impôts.