Le sujet du commerce en milieu rural ayant déjà été évoqué, je propose d'apporter une réponse écrite.
S'agissant de l'énergie, M. Dessigny confond la consommation électrique avec la puissance électrique. Pour le reste, je ne suis pas la ministre de l'énergie et je ne suis toujours pas disposée à écouter Marine Le Pen.
S'agissant du tourisme durable, il y a fort à faire. Il semble nécessaire de bien définir la notion de tourisme durable. Ce sujet est abordé par de nombreuses personnes, mais aucune mesure concrète ne semble réellement mise en place.
Sur le fonds Tourisme durable, 50 millions d'euros ont été dépensés en 2022 et au moins 25 millions d'euros sont d'ores et déjà fléchés pour 2023. Ces mesures comprennent du soutien direct au développement de tourisme écoresponsable, avec le slow tourisme, l'agrotourisme et également à la rénovation des cafés, des hôtels et des restaurants, en finançant par exemple plus de 2 500 diagnostics en 2022. Ces diagnostics ont permis de réduire l'empreinte carbone et énergétique dans un certain nombre d'installations touristiques.
Concernant le fonds Avenir montagne, l'intégralité des 331 millions d'euros a été décaissé. Ce fonds a par exemple permis de financer une trentaine de projets, uniquement en Savoie, avec du financement direct et du financement d'ingénierie.
Enfin, le plan Destination France, dans le fonds Tourisme durable, a permis d'investir 44 millions d'euros directement dans les infrastructures durables et dans le slow tourisme.
Le sujet du slow tourisme est abordé et traité dans le comité de filière Tourisme que j'ai relancé il y a quelques mois, avec l'ensemble des acteurs du tourisme et les associations d'élus. Je réalise ce travail sur le tourisme durable dans ce comité, afin d'orienter davantage les financements vers des zones rurales et mettre en place des infrastructures qui facilitent le slow tourisme.