Bien entendu, ce sont des choses dont nous discutons a posteriori, pour ce qui est du volet renseignement. Dans cette affaire, comme le président et le rapporteur l'ont relevé, de très nombreux aspects qui relèvent de la gestion de la détention suscitent des interrogations ; la communauté du renseignement n'avait pas à en connaître.
Du point de vue du renseignement donc, les informations étaient connues et je n'observe pas de problèmes concernant les services dans ce dossier, sauf à ce que l'ancienne directrice dise qu'elle n'avait reçu aucune information. Les informations ont bien été communiquées, et il n'y a pas eu de détection du passage à l'acte – je ne sais pas ce que la cheffe du SNRP vous a dit à ce sujet.
Quand un attentat est commis, c'est évidemment toujours un échec. Mais, en l'occurrence, je n'identifie pas de difficultés dans le process du renseignement.