Mes chers collègues, j'ai déjà eu l'occasion de le dire la semaine dernière, dans l'hémicycle et aussi lorsque le bureau s'est réuni, suite à un autre incident qui nous a déjà fait perdre beaucoup de temps : vos idées sont respectables ; votre combat est respectable, même si tout le monde ne l'approuve pas au sein de notre hémicycle. Mais de grâce, réfléchissez au poids des mots, à ce qui est ressenti par les Français hors de ces murs. On ne peut pas impunément traiter un ministre, un élu, un homme, une femme, d'assassin, parce qu'on n'est pas d'accord avec lui sur la réforme des retraites !