Comment Santé publique France peut-elle développer une expertise indépendante, si elle est sous l'égide du ministère de la santé ? La Cour des comptes a mis en exergue quelques points faibles : l'obsolescence et le risque de défaillance des systèmes d'information ; la nécessité de clarifier les missions de l'agence ; la multiplication des structures ad hoc, qui risquent de créer des doublons, des surcoûts et des incohérences.
Vous établissez un bilan très positif de la gestion de la crise sanitaire et il est vrai que l'agence y a pris sa part, mais il y a quand même eu des défaillances : retard dans la fermeture des frontières, insuffisance des stocks stratégiques, manque de masques, de tests, de vaccins... Que comptez-vous faire, très concrètement, pour éviter de telles défaillances à l'avenir ?