L'un des champs de compétence de Santé publique France est d'assurer la mise en œuvre d'un système de veille et de surveillance afin d'anticiper les risques sanitaires. Quels enseignements tirez-vous de la pandémie de covid-19 ? Que faut-il faire des stocks de vaccins qui n'ont pas été utilisés et dont la durée de validité est limitée dans le temps ? Moins de 5 % des enfants de 5 à 11 ans ont reçu un schéma vaccinal complet. C'est une singularité française car, chez nos voisins européens, le taux de vaccination des enfants peut atteindre 30 à 50 %. Comment expliquer ces réticences, en France, face à la vaccination des enfants ?
L'endométriose, en France, touche 10 % des femmes en âge de procréer, soit 1 à 2,5 millions d'entre elles. Le diagnostic intervient souvent tardivement, en moyenne au bout de sept ans ; un test salivaire, développé par une société française, est en attente de validation par la Haute Autorité de santé. Que faire pour prévenir cette maladie et prolonger la stratégie nationale de lutte contre l'endométriose ?