La crise liée à la covid-19 a eu un impact sur la santé mentale des Français, notamment sur celle des jeunes, dont le nombre d'hospitalisations pour tentative de suicide a fortement augmenté. Pouvez-vous détailler les dispositifs de prévention mis en œuvre par Santé publique France, notamment en direction des personnes LGBT et des femmes victimes de violences ? On peut lire sur le site internet de Santé publique France qu'« il n'y a pas de santé sans santé mentale ». Quelle est votre position sur le remboursement des séances d'accompagnement psychologique ?
Deuxièmement, de nombreuses associations LGBTQIA+ craignent que l'épidémie de variole du singe ne donne lieu à une stigmatisation sur la base des comportements sexuels, comme ce fut le cas pour le VIH. Que pensez-vous de la stratégie de prévention et de vaccination mise en œuvre pour lutter contre ce virus ? Quels sont les avantages et les inconvénients d'une prévention ciblée, par rapport à une prévention universaliste ?
Ma dernière question concerne la santé des femmes. On estime qu'une femme sur six n'a pas de suivi gynécologique et qu'une femme sur dix a renoncé à la contraception, en raison de son coût. La situation des femmes en situation de handicap est encore plus difficile, puisque, selon une étude réalisée en Île-de-France, 58 % d'entre elles bénéficieraient d'un suivi gynécologique régulier et que 15 % n'auraient pas accès à la contraception. De nombreuses pathologies féminines sont sous-évaluées et mal considérées, comme l'endométriose qui, à ce jour, ne figure pas dans la liste des affections de longue durée. Quels dispositifs envisagez-vous pour améliorer la prévention et l'accès aux soins des femmes ?