J'ai une pensée pour Daniel Defert, fondateur de l'association Aides que vous avez mentionnée, qui s'est éteint hier et qui a beaucoup œuvré pour lutter contre le sida.
Je fais partie des députés qui s'étaient opposés à la fusion qui a donné naissance à Santé publique France.
La réserve sanitaire, qui est le versant opérationnel de Santé publique France, a été sous tension pendant le covid. Neuf agents titulaires devaient animer un réseau de 65 000 personnels soignants. Pendant la crise, leur charge de travail a été multipliée par dix. Des recrutements en CDD sont venus compléter ces effectifs faméliques, mais sans moyens supplémentaires, Santé publique France ne pourra pas assurer cette mission ô combien essentielle. Nous ne sommes pas à l'abri d'une nouvelle pandémie et l'expérience du covid nous a montré la nécessité de disposer d'une force opérationnelle. Comment comptez-vous assurer à la réserve sanitaire les moyens nécessaires ? Que pensez-vous de l'idée de son rattachement direct à la cellule de gestion de crise du ministère de la santé et de la prévention pour éviter les tiraillements que l'on a observés pendant le covid entre les différentes structures ?