Depuis le début, vous développez une stratégie d'obstruction. Assumez-le ! Il n'y a pas de honte ! Vous avez voulu que nous respections votre travail parlementaire : nous l'avons fait, nous avons écouté tous vos amendements et nous avons essayé de vous apporter la contradiction quand elle pouvait encore s'entendre. S'il vous plaît, ne surjouez pas votre rôle ! Les Français attendent d'un débat parlementaire autre chose que la mesquinerie dont vous faites preuve et les insultes que vous proférez à l'encontre d'un ministre. Dans la perspective des deux semaines de débats en séance publique qui s'ouvriront lundi, je vous appelle à un peu plus de raison.
Vous connaissiez la règle du jeu avant qu'il ne commence : vous saviez très exactement combien de jours nous avions pour examiner le texte en commission. Nous avons toujours su examiner les PLFSS dans les délais impartis, dans le respect des uns et des autres. Vous avez choisi une stratégie : assumez-la plutôt que de nous reprocher d'avoir fait en sorte que le débat ne se passe pas correctement.
Je vous remercie, madame la présidente, d'avoir conduit nos débats comme vous l'avez fait. Je vous donne rendez-vous lundi pour un débat apaisé. D'ici là, reposez-vous bien !