Je ne pense pas que l'on puisse se féliciter de trois jours de débats en commission pour deux ans ferme. Ce n'est évidemment pas suffisant ! Tous les textes nous disent qu'un PLFRSS ne peut contenir de mesures d'une telle ampleur, que vous n'avez réussi à faire entrer dans ce cadre qu'au prix d'un bidouillage. Pourquoi ne prolongeons-nous pas nos travaux ce soir ? Pourquoi ne nous réunissons-nous pas jusqu'à l'expiration du délai de dépôt des amendements en séance publique, demain à dix-sept heures, voire pendant le traitement de ces mêmes amendements par les services de l'Assemblée nationale ? Il n'y a pas de raison d'interrompre nos débats ce soir à dix-neuf heures trente. Pour éviter toute frustration des députés comme de nos concitoyens, nous demandons la poursuite des travaux de la commission.