L'amendement AS3352 vise à augmenter le taux de cotisations salariales déplafonnées d'assurance vieillesse sur les revenus supérieurs au plafond de la sécurité sociale.
Le système de retraite n'est pas en faillite. Les maigres économies que le Gouvernement escompte en faisant travailler les Français plus longtemps sont équivalentes à la baisse des impôts de production promise.
Le Gouvernement fait fi des surcoûts que sa mesure entraînera en matière de chômage, de santé et de prestations sociales. Selon l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), un relèvement de l'âge légal à 64 ans générerait des économies infimes, de l'ordre de 2,5 milliards d'euros. Mais selon le rapport à la Commission des comptes de la sécurité sociale, la hausse d'un point des cotisations sociales déplafonnées rapporterait 6 milliards.
Nous défendons une autre vision de la société. Nous militons pour la réduction du temps de travail ainsi que la hausse des salaires et des pensions. Cela a un coût. La surcotisation sur les hauts salaires permettra d'en financer une partie.